La France,
un territoire tourné vers l’économie bleue
La France dispose du deuxième espace maritime mondial, derrière celui des États-Unis.
Il s’étend sur près de 11 millions de km² et borde près de 20 000 km de côtes !
Cet espace maritime national forme le point d’appui de l’économie bleue française.
Le saviez-vous ?
Le terme « économie bleue » est apparu en 2012 lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable. (Rio+20)

Un potentiel réel de développement
Même si plusieurs définitions de l’économie bleue circulent, toutes s’accordent sur :


L’économie bleue et l’Union Européenne
Ainsi, l’Union Européenne a comptabilisé pas moins de 4,5 millions d’emplois directs et une valeur ajoutée brute de près de 650 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an portés par l’économie bleue au niveau européen.
L’exécutif européen a proposé le 17 mai 2021 une nouvelle stratégie en faveur d’une « économie bleue durable ». En effet, l’économie bleue englobe tous les secteurs et toutes les industries liées aux océans, aux mers et aux côtes, qu’ils relèvent du milieu marin (comme le transport maritime, la pêche, la production d’énergie) ou du milieu terrestre (comme les ports, les chantiers navals, l’aquaculture terrestre et la production d’algues, ainsi que le tourisme littoral).
Parallèlement à ces secteurs qualifiés de « traditionnels » se développent des secteurs innovants comme les énergies marines renouvelables, la bioéconomie bleue, la biotechnologie et le dessalement, suscitant de nouvelles perspectives d’emplois.
Le saviez-vous ?
En France, selon les données économiques maritimes françaises 2021 publiées par l’IFREMER, l’économie bleue française pèse 1,5 % du PIB français (plus de 40 milliards de valeur ajoutée) et 525 000 emplois, soit 1,8 % des emplois nationaux.
L’économie bleue durable
L’ajout du vocable « durable » dans « économie bleue durable » nous rappelle qu’en sus de ses perspectives de croissance économique, une priorité doit être accordée aux enjeux environnementaux de préservation de la biodiversité côtière et marine, sans lesquelles la durabilité de ce pan économique se verrait elle-même menacée.
L’économie bleue durable se définit alors comme « l’utilisation durable des ressources océaniques pour la croissance économique, l’amélioration des moyens de subsistance et de l’emploi, tout en préservant la santé de l’écosystème océanique ».


Qu’en est-il sur l’île de La Réunion ?
L’économie bleue est un secteur de poids à La Réunion puisqu’elle représente plus de 10 000 emplois en 2018 (3,4% de l’emploi total à la Réunion) et une valeur ajoutée de 485 M€ soit 2,6% du PIB (INSEE, 2022).
De fait, La Réunion bénéficie d’atouts importants favorables à l’essor de l’économie bleue durable et en particulier :
Sa situation insulaire
Vaste domaine maritime (315 058 km2 de ZEE - zone économique exclusive)
L'existence d'infrastructures de qualité
Son positionnement géographique



Soutenir et développer l’économie bleue avec la création de l’Institut Bleu
Les acteurs de l’économie bleue de La Réunion (acteurs publics, acteurs de la recherche et de l’innovation, clusters, organisations socio-professionnelles, entreprises privées, etc…) ont décidé d’améliorer et d’approfondir leurs échanges, leurs réflexions et leurs actions autour de ce potentiel économique et des enjeux de développement durable qui y sont liés.
En cohérence avec les stratégies de La Réunion, de l’Océan Indien, de la France et de l’Europe, et des schémas et programmes européens et régionaux, ces acteurs ont donc souhaité se réunir au sein d’une structure juridique, en s’appuyant sur les plateaux techniques et de recherche existants, afin de :