L’économie bleue

La France,
un territoire tourné vers l’économie bleue

La France dispose du deuxième espace maritime mondial, derrière celui des États-Unis.
Il s’étend sur près de 11 millions de km² et borde près de 20 000 km de côtes !

Cet espace maritime national forme le point d’appui de l’économie bleue française.

Le saviez-vous ?

Le terme « économie bleue » est apparu en 2012 lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable.  (Rio+20)

L’économie bleue

Un potentiel réel de développement

Même si plusieurs définitions de l’économie bleue circulent, toutes s’accordent sur :

Les océans sont une ressource naturelle offrant de nombreux services à l’Homme
Les services offerts par les océans sont commercialisés par l’Homme, il développe des activités commerciales autour des océans
Pour pérenniser les activités commerciales, nous devons prendre soin de nos océans et penser impact
L’économie bleue durable a été identifiée, depuis plusieurs années, comme un potentiel de développement économique pour les territoires, notamment d’outre-mer. Celle-ci recouvre des domaines allant du secteur primaire au secteur tertiaire tout en recoupant différents métiers.
“Au cœur des stratégies maritimes française, européenne et de la Commission de l’océan Indien, l’économie bleue est identifiée comme un moteur de l’économie durable, qui offre un potentiel en matière d’innovation et de croissance.”
Extrait du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation – La nouvelle économie – La Réunion 2030
Stratégie multi-secteurs

L’économie bleue et l’Union Européenne

Ainsi, l’Union Européenne a comptabilisé pas moins de 4,5 millions d’emplois directs et une valeur ajoutée brute de près de 650 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an portés par l’économie bleue au niveau européen.

L’exécutif européen a proposé le 17 mai 2021 une nouvelle stratégie en faveur d’une « économie bleue durable ». En effet, l’économie bleue englobe tous les secteurs et toutes les industries liées aux océans, aux mers et aux côtes, qu’ils relèvent du milieu marin (comme le transport maritime, la pêche, la production d’énergie) ou du milieu terrestre (comme les ports, les chantiers navals, l’aquaculture terrestre et la production d’algues, ainsi que le tourisme littoral).

Parallèlement à ces secteurs qualifiés de « traditionnels » se développent des secteurs innovants comme les énergies marines renouvelables, la bioéconomie bleue, la biotechnologie et le dessalement, suscitant de nouvelles perspectives d’emplois.

Le saviez-vous ?

En France, selon les données économiques maritimes françaises 2021 publiées par l’IFREMER, l’économie bleue française pèse 1,5 % du PIB français (plus de 40 milliards de valeur ajoutée) et 525 000 emplois, soit 1,8 % des emplois nationaux.

Faire converger les enjeux

L’économie bleue durable

L’ajout du vocable « durable » dans « économie bleue durable » nous rappelle qu’en sus de ses perspectives de croissance économique, une priorité doit être accordée aux enjeux environnementaux de préservation de la biodiversité côtière et marine, sans lesquelles la durabilité de ce pan économique se verrait elle-même menacée.

L’économie bleue durable se définit alors comme « l’utilisation durable des ressources océaniques pour la croissance économique, l’amélioration des moyens de subsistance et de l’emploi, tout en préservant la santé de l’écosystème océanique ».

Focus

Qu’en est-il sur l’île de La Réunion ?

L’économie bleue est un secteur de poids à La Réunion puisqu’elle représente plus de 10 000 emplois en 2018 (3,4% de l’emploi total à la Réunion) et une valeur ajoutée de 485 M€ soit 2,6% du PIB (INSEE, 2022).

De fait, La Réunion bénéficie d’atouts importants favorables à l’essor de l’économie bleue durable et en particulier :

Sa situation insulaire

En zone tropicale ainsi que des conditions environnementales propices aux activités de l'économie bleue. Elles font de La Réunion un haut lieu (hotspot) de la biodiversité marine tropicale (récifs coralliens, vagues, milieux hauturiers, mégafaune) à l'origine d'activités économiques : pêche, aquaculture, tourisme bleu, énergie marine, gestion des risques maritimes, etc.

Vaste domaine maritime (315 058 km2 de ZEE - zone économique exclusive)

Ce domaine offre à l'économie réunionnaise des perspectives de développement de pêches soutenables, et un potentiel de transformation de la ressource halieutique et de valorisation de la biodiversité marine, notamment à des fins thérapeutiques ou cosmétiques.

L'existence d'infrastructures de qualité

Grâce à ces infrastructures, le potentiel de développement est important dans plusieurs domaines (transport maritime de marchandise ou recherche et développement).

Son positionnement géographique

Réelle une zone de convergence des échanges Nord/Sud et Sud/Sud et d’être une plateforme d'exportation du savoir-faire européen
Vision

Soutenir et développer l’économie bleue avec la création de l’Institut Bleu

Les acteurs de l’économie bleue de La Réunion (acteurs publics, acteurs de la recherche et de l’innovation, clusters, organisations socio-professionnelles, entreprises privées, etc…) ont décidé d’améliorer et d’approfondir leurs échanges, leurs réflexions et leurs actions autour de ce potentiel économique et des enjeux de développement durable qui y sont liés.

En cohérence avec les stratégies de La Réunion, de l’Océan Indien, de la France et de l’Europe, et des schémas et programmes européens et régionaux, ces acteurs ont donc souhaité se réunir au sein d’une structure juridique, en s’appuyant sur les plateaux techniques et de recherche existants, afin de :

Accompagner le développement de l'économie locale en matière d'aquaculture, de pêche maritime, de biotechnologie et de l'environnement marin
Développer et transférer des savoirs sur la valorisation des ressources aquatiques tropicales
Capitaliser sur des outils de connaissance et d'observation du territoire afin d'anticiper les mutations et alimenter les travaux de recherche
Proposer une ingénierie de projet aux différents partenaires y compris pour le montage de projets de coopération internationale et la recherche de financement
Anticiper les besoins en formation et mener une action de gestion territoriale prévisionnelle des emplois et des compétences
Appuyer la création et le développement d'activités économiques à valeur ajoutée pour le territoire, en s'appuyant sur les organismes d'accompagnement et les fédérations professionnelles
Mener des actions permettant au territoire de gagner en attractivité et de devenir une terre d'accueil des projets de développement économique et d'innovation de la bioéconomie marine tropicale à l'échelle de l'Océan Indien
Apporter des solutions concrètes et innovantes aux risques littoraux
Il a donc été décidé de créer l’Association « L’Institut Bleu ».

Vous travaillez dans le domaine de l’économie bleue et vous vous sentez concerné ?

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